L'art et la guerre

Lorsqu'il s'agit de juger de la représentation de la guerre dans une oeuvre d'art, il est probable que d'autres critères interviennent que ceux de l'artiste. Pour le pacifiste, la guerre doit être dénoncée dans son horreur. Pour le militaire, une attention minutieuse doit  être accordée aux moindres détails. Pour l'homme politique, le tableau devra parvenir au bon équilibre entre héroïsme et atrocité pour répondre aux besoins de la propagande. Cela n' a pas empêché les artistes de transcrire leur vision personnelle, que ce soit par le biais de symboles ( Rubens ou Goya), en s'attachant au sort de l'individu (Géricault ) ou en faisant dériver l'attention sur la mutilation du paysage ( Paul Nash ). Ce thème présente aussi pour l' artiste un formidable défi technique. 

Art rupestre, Grotte de Chauvet

La Mosaïque d'Alexandre, Art Romain (333 av.J.-C.) Musée archéologique de Naples. 

Siège de Jérusalem par Nabuchodonosor, scène biblique du XVè siècle. 

Bibliothèque nationale de France. 

Les conséquences de la guerre, Pierre Paul Rubens. 1637-1638, Florence, Palais Pitti.

Cuirassier blessé quittant le feu de Géricault  1814. 

musée du Louvre

Le vautour carnivore, gravure 76 de Goya. 1810-1814, 

Collection particulière.

Otto Dix, Assaut sous les gaz, 1924, gravure

Pablo Picasso, quelques années plus tard, dénoncera aussi les crimes de l'armée américaine pendant la guerre de Corée, en s'inpirant là aussi du célèbre tableau deGoya, "El tres de mayo".

Arno Breker, Couple d'allemands, 1939, bronze + Arno Breker, Adolf Hitler, vers 1940, bronze

      La défense de Sébastopol, Alexandre Dejneka, Dejneka s'attire les faveurs du pouvoir soviétique par ses représentations idéalisées de l'armée russe pendant la Seconde Guerre mondiale. 1942, St Pétersbourg, musée d'Etat russe.

Arman, Espoir de paix, 1976-1985, chars et béton, Beyrouth, Liban

Arman, Home sweet home, 1960, masques à gaz

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